L'amélioration de la sécurité des infrastructures routières
Paris, le 6 juillet 2006
L'ensemble des programmes mis en œuvre par l'État pour entretenir, exploiter et développer le réseau routier national visent à améliorer la sécurité routière.
Les dépenses d'investissements de capacité que sont l'aménagement ou la mise en service de voies à caractéristiques autoroutières, quatre fois plus sûres que les routes à deux voies, contribuent à la sécurité routière.
Un processus de « contrôle de sécurité des projets routiers » a été élaboré ; il est appliqué systématiquement, depuis le 1er janvier 2003, sur toutes les opérations routières menées sur le réseau national.
Sur les routes existantes, l'État mène des opérations de sécurité courantes et préventives pour rectifier les défauts de l'infrastructure ou atténuer les conséquences des erreurs des conducteurs et la gravité des accidents.
La démarche SURE (sécurité des usagers sur les routes existantes) a été élaborée suite à la décision du Comité interministériel de la sécurité routière du 25 octobre 2000. La méthode consiste, dans une première phase, à hiérarchiser les gains de sécurité envisageables au moyen d'interventions sur l'infrastructure, de manière à appliquer la démarche en priorité sur les itinéraires où l'accidentalité est la plus élevée. Elle a été expérimentée à partir de 2004, puis a été étendue à l'ensemble du réseau national non concédé en 2005.
L'État et Réseau Ferré de France (RFF) mettent en œuvre un programme de suppression et de modernisation des passages à niveaux.
L'information routière, qui concourt à l'amélioration de la sécurité routière, se développe. Elle alerte les usagers sur les conditions de circulation et les événements inhabituels sur leur parcours. Désormais, aux traditionnelles prévisions de trafic de Bison Futé, s'ajoute de l'information en temps réel diffusée au travers de différents vecteurs d'information : réponse téléphonique, radio, Internet, panneaux à message variable (PMV), systèmes d'information embarqués dans les véhicules.