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Communiqué de presse de la Sécurité Routière

Le maire, acteur de premier plan en matière de sécurité routière

Paris, le 21 novembre 2006

Les élus locaux, au premier rang desquels les maires, occupent une place primordiale pour
améliorer la sécurité de ceux qui circulent dans leur commune ou leur groupement de
communes. Il est de la responsabilité du maire de veiller au respect du code de la route et à la
bonne information des usagers de la route dans sa commune.
Pour combattre l'insécurité routière en ville, les maires ont trois leviers principaux pour agir :

  • l'éducation et la prévention,
  • le contrôle,
  • l'aménagement des voies de circulation.

  1. Les pouvoirs du maire en matière de sécurité routière

    En charge de l'aménagement de la voirie et de la signalisation, les maires sont
    responsables des infrastructures routières communales et de l'organisation des transports.
    Garants du respect de la réglementation, les maires disposent du pouvoir de police et coordonnent les contrôles effectués par la police municipale.
    Le champ des compétences des maires en matière de sécurité routière comprend également :

    • la sensibilisation au risque routier professionnel des personnels municipaux dont ils sont les employeurs ;

    • la mise en place d'actions de prévention et d'éducation routière en direction des jeunes ;

    • plus globalement, l'information de l'ensemble des citoyens ; les maires disposent à ce titre de moyens de communication (bulletins municipaux, sites Internet, information destinée aux riverains...) pour relayer les initiatives locales et entretenir au sein de la population une « culture locale de sécurité routière ».


    L'intervention du maire dans la politique de sécurité routière s'inscrit dans une approche stratégique et une analyse de l'environnement urbain. Un diagnostic sur les risques particuliers de la commune, l'accidentologie, les comportements des usagers de la route (automobilistes, deux-roues, piétons, etc.), le profil des victimes de l'insécurité routière (jeunes enfants, deux-roues motorisés, piétons, etc.) et l'aménagement de la voirie concourent à la mise
    en oeuvre d'une politique locale de sécurité routière adaptée aux enjeux.

    Les élus locaux peuvent agir sur l'ensemble des facteurs de risque en associant la totalité des acteurs concernés.


  2. Le correspondant « sécurité routière », un élu référent dans l'équipe municipale

    La déclinaison locale d'une politique de sécurité routière nécessite une approche transversale intégrant les différentes compétences mobilisées dans la commune : urbanisme, voirie etsignalisation, aménagement, prévention en milieu scolaire, information, réglementation, pouvoirsde police et contrôles par la police municipale.
    Pour l'aider dans cette tâche de coordination et de mobilisation des élus et des différentsservices municipaux et mener à bien les actions locales, le maire peut désigner au sein del'exécutif municipal un élu « référent » sur la sécurité routière.
    Ce correspondant « sécurité routière » assiste le maire et devient l'interlocuteur privilégié de la préfecture et des acteursconcernés (institutions, conseils généraux, associations, experts locaux, partenaires privés).
    Il élabore le bilan de la sécurité routière, puis met en oeuvre un plan d'actions communal quis'inscrit dans le Plan départemental d'actions de sécurité routière (PDASR).


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